La nomination de Boris Ravignon au poste de président de l’Ademe a donc été rejetée par les parlementaires par 57 voix contre 32.
Quel gâchis pour celui qui s’était fait élire maire de Charleville-Mézières en promettant de ne pas cumuler, puis avait été candidat aux régionales pour finalement démissionner de la région Grand-Est ou il était vice-président délégué à l’économie au bout de quelques mois pour briguer la présidence de l’Ademe.
Pour parvenir à ses fins, Boris Ravignon s’était entre temps rallié à Emmanuel Macron, ce président si impopulaire.
Il va être compliqué pour celui qui avait décidé de n’être plus maire que le week-end de revenir dans les Ardennes, lui qui avait clairement montré être à l’étroit ici.
Au moins aura-t-il reçu une formation express sur les questions d’énergie et de climat, domaines dans lesquels la ville et l’agglomération ont tellement de retard à rattraper.
Christophe Dumont,
Conseiller municipal de Charleville-Mézières, Conseiller régional Grand Est